Canadian Warplanes (6) Quebec, Knowlton, Brome County Historical Society (BCHS), Fokker D.VII
Knowlton, Société historique du comté de Brome (BCHS), 130, chemin Lakeside.
Knowlton, Brome County Historical Society (BCHS), 130 Lakeside Road.
Fokker D.VII A1b (Serial No. 6810/18) / Fokker D.VII A1b (numéro de série 6810/18).

(Author Photo)
Fokker D.VII A1b (n° de série 6810/18). Ce chasseur biplan allemand, prix de guerre, était l'un des trois avions Fokker équipés du moteur MANA, une conception unique à ne pas confondre avec le BMW IIIa, construit sous licence par MAN. Aucun de ces moteurs n'ayant survécu, il fut décidé d'utiliser un autre moteur « unique », le Mercedes D IIIavu, une variante du D IIIa à haute compression, avec un alésage plus grand de 5 mm et développant 200 ch.
Bien qu'une hélice ait été donnée à ce projet vers 1975, elle ne convenait pas à un D VII. J'ai donc fait don (au nom de l'équipe Vintage Aviation) d'une hélice Heine d'époque de guerre, de longueur et de pas corrects pour le D VII. Cette hélice porte d'ailleurs la marque d'usine « Fok D VII ». (John Weatherseed)
Fokker D.VII A1b (Serial No. 6810/18). This German War Prize biplane fighter was one of three Fokker built aircraft using the MANA engine, a unique design not to be confused with MAN’s license built BMW IIIa. None of these engines are known to have survived so the decision was made to use another ‘unique’ power-plant, the Mercedes D IIIavu, a high compression D IIIa variant with a 5mm larger bore and yielding 200 hp.
While a propeller was donated to this project circa 1975, it was incorrect for a D.VII so I donated (on behalf of the Vintage Aviation Team) an original, wartime, Heine propeller of correct length and pitch for the D VII. In fact, this propeller is factory marked ‘Fok D VII’. (John Weatherseed)




(Photos de l'Autheur / Author Photos )
Fokker D.VII A1b (n° de série 6810/18). Le Fokker D VII fut l'un des meilleurs chasseurs de la Première Guerre mondiale. Après sa victoire à l'appel d'offres allemand en janvier 1918, d'importants contrats de construction furent attribués à Fokker, et son principal concurrent, Albatros, fut contraint de fabriquer des D VII sous licence. Le Fokker D VII devint rapidement le chasseur phare de l'armée de l'air allemande. Apprécié de ses pilotes et redouté de ses adversaires, le D VII acquit sa renommée au cours de sa courte existence, de janvier à novembre 1918.
Le D VII était robuste et très maniable, simple à piloter pour l'aviateur novice, et possédait d'excellentes caractéristiques de contrôle à très basse vitesse. Il pouvait rester accroché à son hélice et décoller tandis que d'autres appareils décrocheraient et partiraient en vrille. Contrairement à de nombreux autres avions contemporains, il restait agile dans l'air raréfié près de son plafond de service. Désignés pour être détruits par la Convention d'Armistice, les D VII furent introduits clandestinement d'Allemagne en Hollande après la guerre. Anthony Fokker s'arrangea pour que les trains transportant des D VII soient trop longs pour les voies de garage à la frontière néerlandaise. Les inspections devaient donc être rapides afin de débloquer la ligne principale.
Au cours des premiers mois de 1919, Doughty et un jeune officier d'état-major canadien, le capitaine R.E. Lloyd Lott, persuadèrent la RAF et le Corps expéditionnaire américain (AEF) de partager une partie de leur butin aéronautique avec le Canada. En février et mars 1919, la Force aérienne canadienne (FAC), récemment constituée, prit possession de vingt Fokker D.VII de la RAF. L'intention initiale était que la FAC les emballe pour les expédier au Canada, mais le 1er Escadron de chasse les fit également voler intensivement aux côtés de ses appareils de service britanniques. Cela s'expliquait en partie par le fait que les aviateurs canadiens expérimentés estimaient que le D.VII était supérieur à leurs Sopwith Dolphins. Plusieurs furent ensuite envoyés au Canada. (Edward Petger Soye)
Fokker D.VII A1b (Serial No. 6810/18). The Fokker D VII was one of First World War’s best fighters. After the aircraft won the German fighter competition in January 1918, large construction contracts were awarded to Fokker, and its main competitor, Albatros, was required to manufacture D VIIs under licence. The Fokker D VII rapidly became the premier fighter of the German air force. Well-liked by its pilots and much feared by its opponents, the D VII’s famous reputation was built during a remarkably short life from January to November 1918.
The D VII was strong and very manoeuvrable, simple to fly for the novice aviator, and had excellent control characteristics at very slow speeds. It could hang on its propeller and shoot upwards while other aircraft would stall and spin away. Unlike many other contemporary aircraft, it remained agile in the thin air near its service ceiling . Singled out for destruction in the Armistice Agreement, D VIIs were smuggled out of Germany into Holland after the war. Anthony Fokker “arranged” that those trains carrying D VIIs would be too long for the sidings at the Dutch border. Inspections would therefore have to be quick in order to unblock the main line.
During the opening months of 1919, Doughty and a young Canadian staff officer by the name of Captain R.E. Lloyd Lott persuaded the RAF and the American Expeditionary Force (AEF) to share a portion of their aeronautical booty with Canada. In February and March of 1919, the recently formed Canadian Air Force (CAF) took possession of twenty Fokker D.VIIs from the RAF. The original intent was for the CAF to pack the aircraft for shipment to Canada, but No. 1 Fighter Squadron also flew them extensively alongside their standard British service machines. In part, this was because the experienced Canadian airmen felt that the D.VII was superior to their issued Sopwith Dolphins. Many were later sent to Canada. (Edward Petger Soye)

(Library and Archives Canada Photo, MIKAN No. 3390446 / Photo de Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN no 3390446)
Fokker D.VII en service dans l'Aviation canadienne après la guerre, escadrons de chasse n° 1 et 2, Hounslow, Royaume-Uni, vers 1919. Edward Peter Soye a déterminé que ces quatre avions sont des D.VII construits par Albatros portant les numéros de série 5924/18, 6769/18, 6810/18 (actuellement conservé à Knowlton à l'intérieur du musée de la Société historique du comté de Brome) et 6822/18.
Fokker D.VIIs in Canadian Air Force service post war, No. 1 & 2 Fighter Sqns, Hounslow, UK, ca 1919. Edward Peter Soye has determined that these four aircraft are Albatros-built D.VIIs bearing the Serial Nos. 5924/18, 6769/18, 6810/18 (currently preserved at Knowlton inside the Brome County Historical Society Museum), and 6822/18.

(Library and Archives Canada Photo, MIKAN Nos. 3390440 / Photo de Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN n° 3390440)
Fokker D.VII, Maj A.E. McKeever, CO No. 1 Sqn, CAF, Upper Heyford, Royaume-Uni, 1919.
Fokker D.VII, Maj A.E. McKeever, CO No. 1 Sqn, CAF, Upper Heyford, UK, 1919.

(Library and Archives Canada Photos, MIKAN No. 3390444 / Photos de Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN no 3390444)
Fokker D.VII, Maj A.E. McKeever, CO No. 1 Sqn, CAF, Upper Heyford, Royaume-Uni, 1919.
Fokker D.VII, Maj A.E. McKeever, CO No. 1 Sqn, CAF, Upper Heyford, UK, 1919.

(Library and Archives Canada Photo, MIKAN No. 3390442 / Photo de Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN no 3390442)
Fokker D.VII, (numéro de série 5924/18), RK, Major Andrew McKeever, DSC, MC et barrette, commandant du No 1 Sqn CAF. Le major McKeever était le pilote ayant obtenu le meilleur score sur le Bristol F 2B, début 1919.
Fokker D.VII, (Serial No. 5924/18), RK, Major Andrew McKeever, DSC, MC and Bar, Commanding Officer of No 1 Sqn CAF. Major McKeever was the highest scoring pilot on the Bristol F 2B, early in 1919.

(Library and Archives Canada Photo, MIKAN No. 3214722 Photo de Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN no 3214722)
Fokker D.VII, piloté par le major Barker, VC, le 25 août 1919 à Toronto au début de la course aérienne Toronto-New York.
Un grand nombre d'anciens avions militaires allemands furent apportés au Canada en 1919, faisant partie d'une collection de trophées de guerre acquise par l'archiviste du Dominion pour le Canada, le lieutenant-colonel Arthur Doughty (plus tard sir Arthur), pour le compte du gouvernement canadien. Parmi ceux-ci figuraient au moins 28 chasseurs Fokker D.VII (deux autres appareils avaient été mis hors service pendant leur séjour en Angleterre). Malheureusement, un seul de ces appareils est connu pour avoir survécu : le Fokker D.Vll 6810/18 (Alb.), aujourd'hui conservé à Knowlton, au Québec, au Musée Knowlton de la Société historique du comté de Bronte. Six appareils furent également donnés à des universités canadiennes, mais aucun ne survécut intact. D'autres appareils furent offerts à diverses écoles techniques, mais peu de détails sont disponibles à leur sujet. La liste complète connue de ces (30) appareils est présentée ici, avec leurs numéros de série et des notes sur leur sort. Hormis les avions donnés aux universités, dont on ne connaît pas plus de détails sur leur sort, il semble presque certain qu'ils faisaient partie de ceux dont la destruction a été ordonnée au camp Borden, apparemment en 1921.
Sept Fokker D.VII furent livrés à l'aérodrome de Leaside en août 1919, et au moins trois furent assemblés et volèrent (dont le n° 10349/18). Les autres furent probablement utilisés comme pièces de rechange. Malheureusement, les D.VII construits par l'OAW ne portaient pas leur numéro de série peint et, bien que ces appareils soient visibles sur des photographies, il est impossible de les identifier précisément, ni de savoir lesquels furent assemblés et volèrent. Il est probable que la liste ci-dessus soit encore incomplète pour les raisons suivantes. Elle repose sur le registre d'expédition (incomplet) du Conseil canadien des trophées de guerre, auquel on ne trouve que quelques rares autres documents. Malgré cela, au moins neuf Fokker D.VII mentionnés ci-dessus sont répertoriés comme se trouvant au Canada sans registre d'expédition. Deux Fokker, probablement des D.VII, de numéros de série non enregistrés, ont été répertoriés comme ayant été embarqués sur le SS War Peridat le 7 juillet 1919. Les ailes d'un autre Fokker ont également été signalées comme ayant été expédiées de Dieppe le 23 mai 1919, sur le SS Venusia. De même, la liste des Fokker distribués aux universités et écoles techniques canadiennes est incomplète ou contient des inexactitudes. (Kestrel Publications)
Fokker D.VII, flown by Maj Barker, VC, 25 Aug 1919 in Toronto at the start of the Toronto-New York air race.
A large number of ex-German military aircraft were brought to Canada in 1919 as part of a war trophy collection acquired by the Dominion Archivist for Canada, LCol Arthur Doughty (later Sir Arthur) for the Canadian government. Included among these were a at least 28 Fokker D.VII fighters (two further aircraft had been written off while in England). Unfortunately only one of the remaining aircraft is known to have survived, that being Fokker D.Vll 6810/ 18 (Alb.) now at Knowlton, Quebec, in the Knowlton Museum of the Bronte County Historical Society. Six aircraft were also donated to Canadian universities but none of these survived intact. Additional aircraft were offered to a variety of technical schools but few details are available for these aircraft. The complete known list of these (30) aircraft is presented here with serial numbers and notes on their fate. Apart from those aircraft donated to universities, where further details of their fate are not known, it seems almost certain they were among those ordered destroyed at Camp Borden, apparently in 1921.
Seven Fokker D.VIIs were delivered at Leaside Aerodrome in August 1919 and at least three were assembled and flown (including No. 10349/18). The remainder were probably used for spares. Unfortunately the OAW-built D.VIIs did not have their serials painted on them and while these aircraft can be seen in photographs, they cannot be specifically identified, as to which were assembled and flown. It seems likely the above list may still be incomplete for the following reasons. The foundation of the list is the (incomplete) shipping record of the Canadian War Trophies Board with only the occasional other record being found. Even so, at least nine Fokker D.VIIs above are recorded as being in Canada without a shipping record. Two Fokkers, likely D.VIIs, of unrecorded serials, were listed as being shipped on the SS War Peridat on July 7, 1919. The wings of another Fokker were also noted as being shipped from Dieppe on 23 May 1919, on the SS Venusia. Similarly the list of Fokker’s dispersed to Canadian universities and technical schools is also incomplete and / or contains some inaccuracies. (Kestrel Publications)


(Photos de l'Autheur / Author Photos)
Fokker D.VII (numéro de série 10347/18), Musée de l'air et de l'espace du Canada, Ottawa (Ontario). Cet avion, construit par Fokker en 1918, faisait partie des 142 exemplaires expédiés aux États-Unis pour l'US Air Force. Vendu plus tard pour un usage civil, il a figuré dans plusieurs films, dont Hell's Angels (1930). Le Musée a acquis l'avion en 1971, et une hélice et un moteur ont été donnés respectivement en 1972 et 1975. Lors de sa restauration, le Musée a découvert le numéro de série 10347/18 de l'US Air Force, révélant qu'il s'agissait d'un D.VII de production très tardive. Il était propulsé par un moteur en ligne Daimler Mercedes D.IIIav de 160 ch. Il a probablement été confisqué par les forces alliées à l'usine de fabrication. (MAEC)
Fokker D.VII (Serial No. 10347/18), Canada Air and Space Museum, Ottawa, Ontario. This aircraft was built by Fokker in 1918 and was one of 142 shipped to the United States for the U.S. Air Service. Later sold for civilian use, it was featured in several movies, including Hell's Angels (1930). The Museum purchased the aircraft in 1971, and a propeller and engine were donated in 1972 and 1975, respectively. During restoration, the Museum discovered the German air service (Serial No. 10347/18) on the aircraft, revealing it to be a very late-production D.VII. It was powered by a Daimler Mercedes D.IIIav, 160 hp, in-line engine. It was most likely confiscated by Allied forces at the manufacturing plant. (CASM)